Les racines pivots de mon inexistence,
M’épuisent lentement arrachant de mon sein,
Dans la nuit des lambeaux, et toute quintessence.
Le fil noir sinueux de ma vie chaotique
Serpente en ondulant , entre bien et mal
Les peurs et cauchemars, en meute despotique.
Les fleurs si virginales de mes rêves d’enfance,
Violées saccagées aux pieds d’anges mauvais,
Par leur folie mortelle causent ma déchéance.
Au creux de mes bras nus est blottie l’espérance,
Rémanence éblouie par des feux mensongers,
D’éphémères brûlots, caresses d’indécence.
Au bord de mes cils clos, une larme vient de naître
Mes yeux au fond des tiens, y puisent mon pardon,
A cet amour naissant, se donne tout mon être.
Vénusia
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lutin 05/11/2010 23:01
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