Quand ton corps
devient eau
et qu'éparpillé
je dérive
dans les remous
de ton labyrinthe
j'aime les naufrages
Quand ton corps
devient eau
et qu'éparpillé
je dérive
dans les remous
de ton labyrinthe
j'aime les naufrages
Il ignore ou la porte s'ouvre
il ignore d' ou vient le souffle
il aimerait tant
entrevoir le pays
ou les vents
dispersent
la lumière
il aimerait tant
y faire quelque pas
et se transformer
en reflets
en reflets d'étoiles
ton cri
lumière
a jaillit
de la nuit
et cette nuit
éternelle
enflamme
mes jours
Il dit
qu'il ne suffit
pas de lever
les yeux
qu'un simple regard
c'est mépriser
les choses
qu'il faut aller plus loin
bien plus loin
que le regard
doit entourer
doit toucher
doit caresser
les choses
qu'il faut
les remplir
du regard
une deuxième création
faite avec des chutes de papier
et divers déchets 1.20x16
Grandir
jusqu'au jour
oublier
l'époque ou la terre
glissait dans la nuit
aimer
le chemin
même tortueux
trouer
l'espace
et instaurer l'instant
Écrire
Malgré l’usure
Malgré l’érosion
Malgré les tremblements
Malgré l’éclatement des pierres
Écrire
Malgré le grand éboulement
Écrire
Parmi les gravats
Écrire
A même les décombres