Plus une feuille sur les arbres
le vent à fait le ménage
et moi je sais pas
ou il m'a emporté
Plus une feuille sur les arbres
le vent à fait le ménage
et moi je sais pas
ou il m'a emporté
Avec une meute de souvenirs
à mes trousses
je cours sur le chemin
je tente de me semer
J'accepte mes déchirures
car c'est le chemin
qu'empreinte le vent
pour évacuer mes peurs
Quand je ne dis pas non
j'écoute mieux
je m'ouvre
J'ai mal à la lune
quand je t'espère
et que la ville
s'allume peu à peu
J'ai rêvé d'un effondrement
et d'une dérive souterraine
dans tes nuages blancs
Les érables ont perdu leurs feuilles
j'aime le silence qui les entoure
ce n'est pas le même silence
qui entoure ton absence
Ce qui fait peur
ce n'est pas la fin
mais la lourdeur du chemin
dans ce monde merveilleux
10 000 enfants meurent de faim
chaque jour
Sur les chemins
de ta géographie
j'ai des pensées migrantes
Écrire
Malgré l’usure
Malgré l’érosion
Malgré les tremblements
Malgré l’éclatement des pierres
Écrire
Malgré le grand éboulement
Écrire
Parmi les gravats
Écrire
A même les décombres