une de mes premières séries juste quand je débutais dans l'art brut...
Les yeux sont fait pour aimer aujourd'hui ils sont le reflet d'un monde d'objets à consommer aux images nous sommes condamné sans rêves sans réalité les yeux sont fait pour toucher
je laisse séché mes transformation de la toile et je passe aux fonds qui sont pour moi comme les matières la base de mon travail et que j'utilise ensuite dans mes assemblages
et puis c'est le moment de faire le tableaux du jour la première page d'un livre
On marche mais c'est loin on marche mais on hésite on n'imagine pas la fin très peu de place entre les murs on force on se frotte on se racle on est sale
On souffre du manque de lumière on ne voit que la peur à travers les couches de la nuit qui dure on s'éloigne mais de quoi
On continue d'avancer péniblement dans ce chemin plus long que les années et qui colle on marche sans comprendre comment dans l'adversité sans nouvelles des étoiles il y a tellement de choses que l'on ignore qu'on n'ose savoir
J+1090
je pensais me faire un fauteuil ....et bien non Mr Messi me l'a pris
Je ne veux rien d'autre que tes fleurs et que leur parfum se dissolve dans mon air
Le mur vient d'abord puis les brûlures du sel qu'apporte l'eau puis suivent les mots ceux que je te donne sans compter les mots qui content d'autres histoires qui construisent d'autres murs fragiles friables franchissables
prendre à la sauvette le soulèvement du jour et éparpiller la nuit changer les mots solitude et désespoir et être assez sage pour devenir fou
Allumer un feu Même infime Même fragile Même désespéré A même la roche Pareil à un phare Face au néant Et son immensité Pour y réchauffer Mes ailes Et me préparer A chevaucher Le vent
Il y a ce qui nous arrive ce qui vient au loin ce sur quoi on a pas prise il y a ce qui est là ce qui remue dedans ce qui nous sert et il y a nous les ouvriers ajusteurs
Ce qui vient au loin ce qui est déjà là au près dans l'incandescence nous impose une autre vision de nous même celle que l'on a pas choisi il y a des fontaines qui parcourent nos veines des sources des ressources pour arroser d'autres chemins
Là ou je me trouve Je suis au-delà de tout Touché en plein souffle Rattrapé de plein fouet Là ou je me trouve Je suis loin de toi Je suis même Loin de moi
Pourquoi faire semblant d'aimer son enterrement même de première classe pourquoi pousser l'autre vers la sortie et faire croire qu'il a le choix pourquoi cacher ses doutes alors que ce sont eux qui nous cachent pourquoi ne pas faire un pas en avant et...
J'ai dans les yeux des visions de chemins de rivières d’horizons des visions de lumières jamais livrées jamais délivrées comme si à mon cœur il lui manquaient des mots
Je regarder passer le temps je vois défiler les jours un par un a la suite imperturbables comme on regarde passer les trains qui s'en vont débordant de voyageurs vers des destinations inconnues et mystérieuses des trains qui s'en vont sans moi
Je prends une autre page dans celles que tu me dictes tu lo quitas y yo lo pongo je sens sur mon visage le mouvement de ton éventail yo lo pongo y tu lo quitas et la ville s'illumine au rythme de tes hanches yo te lo quito
espérer sans attendre vouloir sans croire et aimer sans savoir ou est le chemin du face à face de la rencontre de l'autre bout de l'autre être l'autre et devenir un autre hôte de ses aubes irrésistibles
le chemin vers l'autre n'est pas notre chemin ce n'est pas celui qu'on a choisi pour sois c'est celui qu'on est capable de prendre de modifier pour l'autre avec l'autre être prêt pour l'autre a devenir autre aimer c'est pouvoir dire à l'autre qu'on est...
L'autre les autres c'est nous un plus un c'est bien plus que deux la rencontre est nécessaire vitale physiologique et tous les masques du monde n'y changeront rien
Je me sens Comme une lampe Allumée En plein jour Bien plus qu' inutile Comme un fruit Tombé de l'arbre soleil Et qui s'éteint La nuit venue
Écrire
Malgré l’usure
Malgré l’érosion
Malgré les tremblements
Malgré l’éclatement des pierres
Écrire
Malgré le grand éboulement
Écrire
Parmi les gravats
Écrire
A même les décombres