poésie et peinture
Si loin déjà qu'elle refait le décor si loin déjà sa mémoire se donne ses propres règles et moi je saigne sur les pages de ma vie que je lis comme un passant comme un étrange étranger je saigne
Lire la suiteLa lumière n'a plus d'importance la musique du vent non plus peut être le chant des oiseaux ceux qui rythment encore l'arrivée des mots ces terribles mots qui collent à la peau sans prendre de gants quoi de plus important que le chant des oiseaux ?
Lire la suiteElle vient de fermer la porte avec une rage déçue j'ai poussé la musique à fond pour ne pas entendre mon cœur
Lire la suitetout se ferme se couche tout disparaît trop vite sur les pages du soleil j'ai à peine eu le temps d'écrire ton nom
Lire la suiteÇa cogne du lourd du brut du violent et ça pèse sur la peau ça vient de loin ça pénètre par tout par toutes les blessures je recule je suis dans la fange en apnée
Lire la suiteJ'ai éparpillé l'or au pied de ta tour j'ai froissé la soie pour habillé tes nuits mais je cherche encore l'entrée de ton passage souterrain
Lire la suiteJ'ai posé ma plume sans même avoir fini le poème peu importe tout ce que j'écris parle du même chemin de celui qui va vers toi
Lire la suiteJe viens de me réveiller là ou le fleuve et le ciel se partage le noir là au milieu de cette nuit au centre du cauchemar là sur ce maudit banc ou tu ne viendras pas t' asseoir là ou les murmures du vent sont des mots sombres
Lire la suiteil y a des mots imposants imposants comme des murailles des mots qui imposent le silence qui ricochent de phrases en phrases des mots qui s'enracinent dedans des mots qui font vibrer toutes les cordes des mots tel ton nom ton nom qui se dresse à la verticale...
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Je regarde se dissoudre mon encre je la regarde disparaître doucement en suspension avec l'espoir qu'elle pénètre profondément la terre jusque dans ton horizon
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