8 juillet 2009
3
08
/07
/juillet
/2009
20:15
Celui qui rêve
Est comme l’eau
Il est liquide
Celui qui rêve
Est comme l’eau
Il glisse
Celui qui rêve
N’a peur de rien
Il sait
Celui qui rêve
N’a peur de rien
Fleuve ou brume
Celui qui rêve
N’a peur de rien
Il sait le chemin
Il sait le chemin
Des eaux auxquelles
Il appartient
5 juillet 2009
7
05
/07
/juillet
/2009
10:14
J’aimerais vivre
encore et encore
ces moments magiques
ces instants uniques
ou mes mots
descendent sur la page
et prennent corps
au milieu du poème
et deviennent
l’incarnation
de mes rêves
2 juillet 2009
4
02
/07
/juillet
/2009
20:28
Demain sera
Un autre mot
Sans futur
Sur l’échelle
De l’avenir
Qui en compte
Peu
Si peu….
Si peu de choses
A dire…
Demain est la partie
Immergé du temps
Que l’on verra jamais
28 juin 2009
7
28
/06
/juin
/2009
19:55
une page se tourne
l’importance du corps
de son poids
de son sang
qui déferle sur me tempes
l’importance du corps
si longtemps négligé
l’esprit la raison les sentiments
les désirs les envies les vibrations…
tous lui donnaient des ordres
l’importance du corps
aujourd’hui
sa faiblesse dicte sa loi
une page se tourne
c’est l’heure de la cohabitation ..
26 juin 2009
5
26
/06
/juin
/2009
23:32
Le corps est las
Il est penché
Sur lui-même
Et contemple
Ses ruines
Le corps tombe
Il se souvient
De ses créneaux
De ses remparts
Qui inspiraient
La peur même au vent
Le corps s’abandonne
Il accepte
La défaite
Dans une bataille
Perdue d’avance
30 mai 2009
6
30
/05
/mai
/2009
18:32
Vers l’authentique
Chercher
Dans l’obscure
La brèche lunaire
Vers l’authentique
Trouver
Dans la fumée
La faille bleu
Vers l’authentique
S’engouffrer
A travèrs la végétation monstrueuse
Dans le chemin salutaire
28 mai 2009
4
28
/05
/mai
/2009
21:02
Il a des noms
Qui rayonnent
Qui ont des résonnances
Merveilleuses
Ils ont une telle force
Que leurs ondes de choc
Illuminent tout
sur leurs passages
Il y a des noms
Qui ne laissent rien derrière eux
Pas même le désespoir
Il y a des noms qui riment
Avec mort
5 mai 2009
2
05
/05
/mai
/2009
21:48
Pourquoi ne pas parler de la mort .
Pourquoi ne pas prononcer son nom.
pourquoi.
Parce que c’est la dernière couche…
la dernière épaisseur couleur de la nuit…
celle qui met fin à l’expo
aux vibrations ..
aux émotions …
ou parce que il est impossible de l’imaginer…
de la voir..de la sentir de la toucher…
parce que personne ne la connais..
parce qu’elle n’existe pas
ou au contraire parce que
son absence est plus que présente..
parce qu’elle nous fait peur..
parce qu’elle nous enlève les êtres chers..
ceux qui nous ont donné de la lumière
parce qu’elle nous prend ceux qui nous donnent
sans pouvoir négocier ..
sans qu’on ai rien à redire…
juste se taire
et laisser couler ses larmes
les bras ballant d’impuissance
parce qu’on est sur sa liste…
je hais la mort et je m’en fous si elle me le rend bien
pour Serge... un autre qui nous a lâché
27 avril 2009
1
27
/04
/avril
/2009
17:10
Résister…tenir
Tout près de la fleur
Devenue pierre
Résister… tenir
Au milieu de la blessure
Devenue gouffre
Résister…tenir
Au milieu de l’espace
Devenu vide
Résister…tenir
Pour personne
Pour rien
Pas même pour moi
Résister …tenir
Juste
Pour la beauté du geste
22 avril 2009
3
22
/04
/avril
/2009
22:07
Que l’eau de tes mots
Que l’eau de ta source profonde
Que ton eau qui n’évite rien
Pas même le gouffre intense
De la mer
Coure entre les pierres
De mon chemin