Derrière
la nuit efface
les traces
Autour
le paysage
s'essouffle
Au près
des vestiges
d'espoir
Devant
le chemin
s'amenuise
Au loin
l'innommable
Dedans
le cœur refuse
encore
l'empierrement
Des couches en feu
dans les deux rives
comme deux corps
séparés
des liens paniqués
partout
comme des voix
effrayées
qui appellent
qui t'appellent
qui te hurlent
qui haïssent les distances
Nous nous sommes planté
là
dressés comme des arbres
qui lèvent bien haut
leur cime
au milieu du temps
nos racines creuseront
jusqu'au feu
et nos regards troueront
le ciel
et nous crierons
le mot ensemble
et nous ne mourrons pas
Je me suspends
au bord de mon souffle
je m'arrête
au bord de l'émotion
comme si je craignais
l'arrivée des mes mots
comme si j'ignorais
ce qu'ils allaient te dire,,,
petite modification: l'expo durera deux fin de semaine
avec une lecture poétique lors du décrochage le 2 /10
Écrire
Malgré l’usure
Malgré l’érosion
Malgré les tremblements
Malgré l’éclatement des pierres
Écrire
Malgré le grand éboulement
Écrire
Parmi les gravats
Écrire
A même les décombres