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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 23:03

-Tengo miedo

-De quoi tu as peur

-De no poder ver ya a mis nietos

-Mais si tu vas les revoir

-Cuando ?

-Quand tu veux , tu me dis et je viens

-Estas seguro que quieres que venga ?

-Mais oui je veux que tu viennes

-Y tu mujer ?

-Elle aussi elle veut bien

-Y cuando vendrias ?

-Le  1 mai j’ai  un longue fin de semaine

-De acuerdo…

 

 

Le 1er  mai arrive et je pars la chercher

Enfin…il était temps
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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 20:03

Il est entré comme un fou dans ma chambre. J’étais allongé dos contre le mur

Appuyé sur un gros coussin . je regardais la télé et même Thierry la fronde avait sursauté

Comme d’habitude il avait bu .

« ya valé la tele »

« mais je viens de l’allumer »

« y tus deberes ? »

« je les ai fais »

« no me hables asin »

« mais je reponds à tes questions”

« te voy a apprendre ….. »

et la il se dirige vers la télé et arrache les fils…

je suis resté prostré c’était la télé que je m’étais acheté

avec les pourboires que j’avais gagné en faisant la plonge au resto

 

il était violent …très violent….mais je crois qu’il ne m’a jamais touché

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 13:04

Puisque  que le prix

Est déjà fixé

Que les taxes

Douanières

Sont prélevés

régulièrement 

La transhumance

Est sans cesse

Menacé

 

 

Au loin

Au près

Dedans

Dehors

 

 

 

La cime

Accouche

De la gravité

 

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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 17:08

"hijo mio, hijo mio"
     La lampe s'alluma enfin et je vis son doux visage qui me souriais avec
tendresse
je ma souviens d'avoir crier "mama"   
     Elle s'approcha,s'assis sur le bord du lit,essuya mes larmes et me caressa les cheveux
elle me susurra "no llores cariño,no llores ,estoy aqui"
     Elle me prit dans ses bras étouffant par là même mon horrible cauchemar "hijo mio! mi amor"
et je sentis ses larmes couler le long de mon cou ....

     Avant de repartir travaller dans ce maudit restaurant faire ces maudites paëllas pour ces maudits clients. avec patience elle m'allongea sur le lit arrangea les draps et me montra un clef en disant que c'était celle de mon coeur , qu'elle avait ferrmé à double tour ,que plus personne ne viendrait me deranger et que j'allais dormir comme un ange

     aujourd'hui elle est malade et elle est loin de moi...j'ai cette clef dans les mains. je viens de la sortir de ma caisse à souvenirs Je ne saurais jamais à quoi elle servait vraiment .Mais c'est peut être vrai . C'est peut être la clef de mon coeur....

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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 08:44
là. c'est des petites serviettes en papier ou des feuilles de carnet de commande du restaurant ou travaillait ma mère qui me colle aux doigts et qui en me brulant ont laissé des traces pour toujours. traduction =trahison

il était là (du haut de ses 1m 95). dèrriere sa table de travail.dans sa cabane de ostreiculteur. il décollait avec habilité les huitres des collecteurs et remplissait les manes. il leva la tête quand je fis mon apparition
-je veux que tu m aides à écrire en français
-avec plaisir(pour une fois qu'il me demandais quelque chose)
-comment on écrit :cita 
-rendez-vous
les mots défilaient je remplissai des pages
-comment on écrit :detras 
-dérrière
-comment on écrit cabaña
-cabane
cela dura plusieurs jours jusqu'a ce que je comprenne....

mama!
-je crois que papa écrit des mots à quelqu'un
-quoi
-il me fait écrire de drole de choses
-comment ça?
-il veut que je lui apprenne le français 
-c'est bien ça!
-oui mais je trouve ça bizarre


dans la valise d'une des serveuses du restaurant ma mère retrouva des dizaines de petits mots fait par mon père. il s'était servi de moi pour tromper ma mère (j'avais 11 ans)
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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 01:55

encore une page qui me colle aux doigts. ses mots aussi. j'ai beau secouer la main la glu se marie si bien avec la couleur de l'encre de la vache du veau du cochon qu'a la fin je me cache. qua la fin il se casse:

-pourquoi tu me fais des cadeaux maintenant?
-parceque je t'aime
-et avant tu pouvais pas m'en faire?
-mais là c'est pas pareil
-pourquoi
-parceque tu me manques
-tu veux m'achetter?
-ça ne te fait pas plaisir?
-non
-tu ne veux plus me voir?
-non
-tu veux que je disparaisse de ta vie ?
-oui


dernier dialogue que j'ai eu avec mon père j'avais 11 ans (mon fils en à 18)
j'ai jamais entendu parler de lui de puis

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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 01:33

je marche sur mes restes 
comme si je voulais tourner la page et qu'elle restait collé à mes doigts



ou creuser



il y a comme 
un hic
un os
une boule
une tumeur

                 ça tremble
en dedans

                 ça tremblait 
en dehors

des aurevoirs
déchirants
et moi
sur le trottoir
agitant
la main
comme 
un drapeau
en berne

et moi sur le trottoir abandonné

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28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 00:47
vision périphérique
regards télescopiques
zoom laser
avant arrière

refaire le voyage une fois encore
tout reverifier
refaire les calculs
reposer les problèmes
évaluer à nouveau 
toutes les evantualités

du centre à la marge
embrasser toute la plaine
mais aller au delà
bien au delà

dans l'espace infini 
de mon intérieur
et aller me chercher
là ou je ne me trouve pas

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philosophie

Écrire

Malgré l’usure

Malgré l’érosion

Malgré les tremblements

Malgré l’éclatement des pierres

Écrire

Malgré le grand éboulement

Écrire

Parmi les gravats

Écrire

A même les décombres

 

 

Texte libre