Je voulais
sur toute chose
écrire un nom
mais voilà
que toute chose
m'épele ton nom
Je voulais
sur toute chose
écrire un nom
mais voilà
que toute chose
m'épele ton nom
Tu te dresses
là
comme un souvenir
gravé
là
pour longtemps
et mon sang
entendra
toujours
les vagues
les terribles vagues
de ta mer
qui raviveront
encore et encore
mes eaux stagnantes
Des couches en feu
dans les deux rives
comme deux corps
séparés
des liens paniqués
partout
comme des voix
effrayées
qui appellent
qui t'appellent
qui te hurlent
qui haïssent les distances
Je me suspends
au bord de mon souffle
je m'arrête
au bord de l'émotion
comme si je craignais
l'arrivée des mes mots
comme si j'ignorais
ce qu'ils allaient te dire,,,
Mes volets
s'ouvrent
sur d'autres
volets clos
et j'ai peur
de tout oublier
l'eau glacé de la rivière
les épines sur le parfum des roses
les accents sur la parole de arbres
les éclats sur le rire du vent
et ton nom tatoué sur mon âme
Tes pétales
sont tombés
au milieu
du soleil
et ont parfumé
ses rayons
et il a fait nuit
au loin
très loin
dans le dehors
on y a laissé
nos corps
et dans un ailleurs
on a imité
leurs batailles
vertigineuses
j'ai peins ton silence
car tout en moi hurle
j'ai peins le vide
car je suis plein de toi
j'ai peins ton absence
car tout en moi te réclame
l'entre deux l'entre deux
entier entier
le va et vient le va et vient
complet complet
le souffle de vie le souffle de sang
qui fait naître qui fait gonfler
le jour le jour
n'a d'autre loi n'a d'autre loi
que le partage qu'accomplir
l'échange l'inaccomplissable
ici
tout à été
en un instant
ici
tout à échoué
sur cette terre élue
au pied de cette nuit voulue
ici
tout s'est répendu
sur toute l'étendue
ici
il n'y avait pas d'ailleurs
Écrire
Malgré l’usure
Malgré l’érosion
Malgré les tremblements
Malgré l’éclatement des pierres
Écrire
Malgré le grand éboulement
Écrire
Parmi les gravats
Écrire
A même les décombres