Froisser
Bien plus le ciel
Pour qu’il
Corresponde
A la réalité
Froisser
Bien plus le ciel
Pour qu’il
Corresponde
A la réalité
Il faudra
Bien plus
Que du rouge
Pour sauver
Les apparences
Le tableau
Le ciel est légèrement froissé
La nuit se déplace lentement
A pas de loup
Les rêves sont
Dans leur starting blok
Le silence remplace le tumulte
Et l’artiste cherche
Désespérément
Le bon rouge
Pour sauver les apparencesJ’ai toujours
Eu une boule
Là
Au fond
De moi
Parfois
Comme
aujourd’hui
Elle vient
S’appuyer
Contre
mon cœur
Et j’ai mal
Au début
Une présence
Absente
A la fin
Une absence
Présente
Et au milieu
Une déchirure
Les étagères surchargées de ma bibliothèque
Font office de murailles
Les nuages que ma pipe enfante
Jouent avec la voie de Lisa GERRARD
Le tabac que je respire
Consume lentement mes dernières attaches
Et la douce melancolie
De la musique de DEAD CAN DANCE
Me transporte imperceptiblement ailleurs.........
Alors débute un étrange et long voyage
Spéleologique vers un fond qui s'éloigne
Au fur et à mesure que que je tombe
Jusqu'à en perdre la jonction
Alors débute un étrange et hypnotique voyage
Là ou se mélangent la folie et la raison
Là ou je pourrais rester absent
Là ou la pensée s'étoffe
Là ou le signe se multiplie
Là ou les chemins écrivent à ma place
c'est le poème et l'illustration (de Marie Laure) qui débute mon recueil
c'est de cette manière que j'entre en écriture
Quand je n’aime pas
Quelqu’un
Je le laisse
Quand ce quelqu’un
Ne m’aime pas
Il me laisse
Mais quand
je ne m’aime pas
qu’est ce que je laisse ?
Sur la plage
Abondance
De vide
Sur la plage
Le vent se perd
Dans le vide
Sur la plage
Le vent disperse
Le sable
Sur la plage
Le vent est seul
Le vent se vide
Sur la plage
Le vent est vide
Elle est partie
Écrire
Malgré l’usure
Malgré l’érosion
Malgré les tremblements
Malgré l’éclatement des pierres
Écrire
Malgré le grand éboulement
Écrire
Parmi les gravats
Écrire
A même les décombres