
avoir
une tête
profilée
pour
pénétrer
les évènements
Son cris
A brisé
le silence de la nuit
Le silence de la nuit
A été brouillé
Il n’est plus le même
dans la nuit
le silence
n'est plus harmonie
Son cris
Est devenu
larsen
Larsen
Qui perturbe
Le silence
Larsen
Qui perturbe
La nuit
Larsen
Qui perturbe
Le néant
Deux nuits
Deux espaces
Deux absences
Qui font
Deux rêves
De deux centres
Qui s’accouplent
Dans la même
Flaque de douceur
Deux rêves
D’un seul
Et même
Pacte de bonheur
J’ai tordu
De ma voix
Les métaux
En ton honneur
J’ai exhumé
De mes mains
L’ancien feu sacré
En ton honneur
J’ai forgé
De mes yeux
La clef
En ton honneur
Je t’ai désigné
De mon cœur
L’horizon
Pour mon malheur
Ici
L'une
L'unique
Entourée
Enveloppée
Par mes liens
Jaillir de terre
Se déterrer
Éclore
Entamer la danse
Ne plus ramper
Pas même
Rester a genoux
Se dresser
Pousser
Lever la tête
Continuer a danser
Entreprendre
L’ascension
Le long
De ce tronc palmier
De ce tronc totem
Qui vient s’offrir
A nos ondulations
S’élever
Le long
De ce mât échelle
Atteindre
Ses palmes
tête de faucon
Pour y reprendre
Son souffle
Car il nous faudra
De l’immodération
Pour
Oublier
L’indicible
L’innommable
Et se coiffer
Du chapeau étoilé
Ce début
De chemin
Enfin trouvé
Ce début
De chemin
Tout tracé
Comme une flèche
Exemple
A suivre
Comme un télescope
Pointé
Vers l’infini
J’ai rêvé
Que ton corps
Était une pyramide
Multicolore
J’ai rêvé
Que j’étais
Heureux
De me perdre
Dans ses labyrinthes
Il y a toujours
Quelque chose
Qui s’achève
Quelque chose
Qui n’en fini pas
De mourir
Quelque chose
Qui meurt
Quotidiennement
Quelque chose
Qui meurt
Sans arrêt
Un cycle infernal
Quelque chose
Qui saigne
À l’intérieur
Une mort
Qui ne meurt pas
Une mort qui vit
Écrire
Malgré l’usure
Malgré l’érosion
Malgré les tremblements
Malgré l’éclatement des pierres
Écrire
Malgré le grand éboulement
Écrire
Parmi les gravats
Écrire
A même les décombres